Sourire Soleil

Pas cours encore aujourd'hui, sûrement pareil demain et peut être même vendredi.

Des idées pour une nouvelle histoire mais je n'arrive pas à la mettre en place, à l'écrire.
Je repense au commentaire d'Anonyme,
"On croit toujours que l'on dit des choses inintéressantes lorsqu'on se pose et qu'on imagine que seuls les critiques et les méchants nous lisent. Tu écris ce qu'il y a au fond de toi et ça personne ne peux le juger."
Il a raison. J'arrive seulement à voir mes histoires futiles, inintéressantes...

Je ne suis pas contente de ce que j'écris mais maintenant je sais pourquoi.
J'écris, j'écrivais sur des thèmes que je ne connais pas, que je n'ai jamais vécu, l'amour, les grands frères, les suicides...

Je me complais dans une totale illusion utopique de la vie.

Je n'ai rien vécu, connais (presque) rien à la Vie et pourtant l'écris.

Il vaudrait mieux que j'écrive des choses que je connais (ce que je vais faire d'ailleurs).

Comments

[Anonyme]

Crois tu que les créateurs d'histoires imaginaires ont déjà vécu ce qu'ils ont écrit ? Es-tu certaine qu'en écrivant des choses que tu vis tu te seras satisfaite du résultat ? Je crois que tu n'as pas encore trouvé la réponse à ta question. Mais est-il important de te demander pourquoi tu n'aimes pas ce que tu écris ? ne vaut-il pas mieux retenir de tout cela, le bien-être que tu ressens lorsque tu sens l'histoire naitre dans ton esprit et que tu la couche sur du papier ? Peut-être que tu est dans une évolution littéraire et que tu as tout simplement envie d'écrire autre chose... Dans ce cas ne renie pas des écrits passés.
A toi de voir.

[CréaLove]

Sourire. Je pense que les auteurs d'histoires imaginaires ne vivent pas forcément ce qui écrivent mais qu'au moins ils ont eu l'expérience des sentiments, du vécu lointain, une base qui leurs
permettraient de ne pas se confronter dans une utopie idyllique de la Vie. C'est ce que j'aimerais appliquer dans cette nouvelle histoire, quelques choses de vrai, pour une scène de suicide par
exemple, je n'ai ni était témoin ni rien de. Alors comment je peux écrire que untel réagit comme ça alors qu'en vrai, quelqu'un qui l'aurait vécu, dirait "mais non ce n'est pas comme ça qu'on
réagit dans cette situation, c'est comme ça..." J'écris pour moi, donc dans mes précédents écrits, ça ne me dérange pas la vision des choses que j'écris sans l'avoir connu, mais une fois que je
m'ouvre au gens, que je leur fait lire, si ils ont vécu la situation, il y a cet écart, la réalité et la vision utopique. Enfin tu vois ce que je veux dire ?? Je ne renie pas, je constate c'est
tout. Une évolution littéraire, sûrement, je pense que je vais finir d'écrire ces précédents écrits, que je vais "m'éclater" avec tous les trios amoureux, les suicides, les quiproquos... Les
personnages "vides", "sentiments idéalisés", "futiles"...
Mais je vais aussi écrire une histoire plus vraie, plus réel, avec des éléments vécus, et quand il y aura des éléments d'utopie, (l'amour, les rêves...)  la jeune fille en prendra conscience
et l'écrira.
(Qui es tu cher annoynme ?)